Socialisme et islamisme ont ceci en commun qu'ils prennent parti pour la pauvreté, sous couvert d'une compassion hypocrite et froidement calculée ; moins pour éradiquer cette pauvreté que pour la faire partager, au nom d'une égalité qui sombre chaque jour un peu plus profondément dans l'égalitarisme sous l'effet du nombre et d'un égoïsme atavique dont nul n'a jamais empêché la généralisation et la croissance.